Le week-end dernier j'ai découvert le restaurant Macaille à Suresnes et la cuisine du chef Gilbert Benhouda. J'étais curieuse de goûter aux plats de ce restaurant qui tous les mois change sa carte et par la même occasion détourne mon mari le midi de mes "bons" petits plats maison. A travers cet article je vais donc partager avec vous ce moment de découverte : l'ambiance, les plats, l'accueil, le chef jusqu'au verdict final promis sur la devanture "Macaille, plus qu'un bistrot" ?
Les années passant, il devient de plus en plus difficile de surprendre son conjoint car après plus de 20 ans de vie commune, on communique quasiment par télépathie, du coup, un simple détournement du regard peut à lui seul trahir un secret. Il n'y a qu' une grande complicité externe de l'entourage qui permet d'y arriver. Et c'est ainsi que toute ma famille, sauf moi, savait que j'irais à Macaille fêter notre 24ème Saint-Valentin (en même temps, c'est juste notre 3ème restaurant pour cette occasion cette année mais après tout on n'est pas le genre de couple qui mange des crêpes uniquement à la Chandeleur!).
En tout cas, je ne m'y attendais vraiment pas.
L'effet de surprise était réussit restait à savoir (en sachant que nos goûts sont souvent opposés et c'est certainement ce qui fait qu'on est complémentaires) si j'allais approuver cet endroit pour toutes les fois où sous couvert de repas d'affaires, mes plats "sains" sont disqualifiés.
Lorsqu'on arrive devant ce restaurant qui fait partie de l'un de ceux de Norbert Tarayre, on ne peut absolument pas voir ce qui se cache à l'intérieur. En effet, de dehors, il paraît simple et classique avec sa dominance de noir et de blanc comme beaucoup d'autres restaurants.
Mais une fois entrés, on découvre qu'il n'y a pas une salle de réception mais plusieurs ambiances aménagées comme divers coins repas plus ou moins isolés les uns des autres. Ensuite, on voit la grande terrasse extérieure.
Le style est si différent rien qu'en tournant la tête qu'on est comme pris au dépourvu par tant de choix. J'ai adoré la salle avec la grande table et la fausse cheminée, un peu comme si on reproduisait le coin salon d'une maison.
Une fois installés, alors que je découvre la carte du mois composée des classiques revisités par le grand chef Gilbert Benhouda, il fait son apparition!
C'est avec grand plaisir qu'il accepte de se prêter au jeu de la photographie souvenir et nous donne son accord pour photographier ses plats, en nous spécifiant que début mars la carte change (mais cela je le savais déjà, mon mari est un habitué...).
Et tandis que le chef s'éloigne en cuisine, en attendant notre commande, le serveur nous offre une "boule de pain fait maison avec sa mayonnaise à l'ail et au curry".
Mon mari m'avoue alors qu'il adore ça et qu'à chaque fois il mange tout le pot presque à lui seul ! (C'est sûr qu'à la maison il a intérêt à se cacher s'il veut manger du pain à la mayonnaise!).
En tout cas moi qui ai l'habitude de faire souvent mon propre pain, le leur est très bon avec une vraie croûte associant moelleux et croustillant et j'admet que leur mayonnaise est originale.
Pour ce mois de février, 4 entrées sont proposées chez Macaille :
"L’œuf mayonnaise"
Un œuf bio cuit en deux façons, émulsion chaude montée en mayonnaise, mimosa aux herbes fraîches.
"Les coquillages"
Des couteaux farcis au beurre d'escargot, moules panées, sauce tartare, salade de frisée moutardée.
"La crème de choux fleur"
Un velouté de choux fleur servi chaud (à table) pickles de chou romanesco, croûtons dorés, noisettes croquantes.
"Le hareng"
Un filet de hareng fumé, tarama maison d’œufs de cabillaud fumés au citron vert, palet de pommes de terre roseval, crème de raifort, toasts croustillants.
On a inversé nos entrées au milieu pour pouvoir toutes les goûter. C'est la première fois que je vois mon mari manger des moules et en plus dire qu'elles sont super bonnes en panées. Sinon il a adoré le hareng et moi ma préférence va à la crème de choux fleur.
Ce mois-ci Macaille propose 6 plats différents.
Notre choix s'est portée sur :
"Le cabillaud"
Un pavé de cabillaud rôti au four, déclinaison de céleri rave, émulsion beurre blanc.
"Le bœuf carotte"
Un paleron de bœuf braisé, carottes Vichy, oignons nouveaux, sauce matelote à la bourguignonne.
Pour les plats, c'est simple à résumer, lorsqu'on a commencé à manger, on n'a pas voulu partager !
Personnellement, je me suis régalée avec le bœuf carotte, sans aucun doute le meilleur que j'ai mangé jusqu'à présent. La viande était excellente, de très grande qualité, avec une cuisson parfaite. Il y avait juste ce qu'il faut de sauce et les légumes étaient si bons qu'on en aurait mangé plus même sans faim (j'aurais léché mon assiette si j'aurais été seule!).
Pour les desserts, 4 choix sont proposés ce mois-ci. On en a goûté 3 :
"Le Succès"
Un biscuit dacquoise aux noisettes caramélisées, crémeux au chocolat 70% de cacao, praliné maison.
"le Mont-Blanc"
Une crème de marron infusée au rhum brun, chantilly vanille, écorces d'oranges confites, meringue à la fleur d'oranger.
"Le yaourt"
Une brunoise de mangue et ananas marinée au citron vert, céréales au chocolat blanc, yaourt allégé à la vanille, sorbet au fruit de la passion.
A ce stade, on a partagé à nouveau en deux. Tout était très bon mais on n'aurait pas pu raisonnablement goûter au dernier dessert, tellement on avait bien mangé.
Au final, lors de l'addition j'ai trouvé que 29,90€ pour une entrée, un plat et un dessert de cette qualité c'est vraiment pas cher. Il nous est arrivé plus d'une fois, de payer bien plus pour de l'assemblage industriel ou du surgelé réchauffé que l'on sent direct à la première bouchée et de regretter d'être sorti pour manger quelque chose de moins bon qu'à la maison!
Ici, on sent la fraîcheur et le choix des ingrédients, la maîtrise et la créativité du chef, on apprécie chaque cuillère avec grand plaisir en prenant notre temps pour la déguster.
Pour moi Macaille n'a rien à voir avec la cuisine bistrot, c'est effectivement bien plus et je comprend mieux cette curiosité gustative lorsque la carte change.
Mais du coup, je me demande si au long terme je ne dois pas m'inquiéter car je ne suis pas un chef, juste quelqu'un qui aime cuisiner et manger. Alors quand je vois mon mari apprécier les moules alors qu'il n'a jamais voulu y goûter et me demander si la prochaine fois que je lui fais du poisson je peux lui faire une "émulsion de beurre blanc" (oui, bien sûr!) ce n'est pas très rassurant...
En repartant, on nous donne la carte avec le nom et l'adresse des autres restaurants de Norbert Tarayre : Bistro Là-haut (à Suresnes) puis Saperlipopette et L'Escargot 1903 (à Puteaux). A garder précieusement dans le coin de mon bureau pour la prochaine fois où on pourra sortir seuls tous les deux. Une seule certitude après être passés chez Macaille, il y a peu de chance que l'on soit déçus de ces prochaines découvertes.
Un pavé de cabillaud rôti au four, déclinaison de céleri rave, émulsion beurre blanc.
"Le bœuf carotte"
Un paleron de bœuf braisé, carottes Vichy, oignons nouveaux, sauce matelote à la bourguignonne.
Pour les plats, c'est simple à résumer, lorsqu'on a commencé à manger, on n'a pas voulu partager !
Personnellement, je me suis régalée avec le bœuf carotte, sans aucun doute le meilleur que j'ai mangé jusqu'à présent. La viande était excellente, de très grande qualité, avec une cuisson parfaite. Il y avait juste ce qu'il faut de sauce et les légumes étaient si bons qu'on en aurait mangé plus même sans faim (j'aurais léché mon assiette si j'aurais été seule!).
Pour les desserts, 4 choix sont proposés ce mois-ci. On en a goûté 3 :
"Le Succès"
Un biscuit dacquoise aux noisettes caramélisées, crémeux au chocolat 70% de cacao, praliné maison.
"le Mont-Blanc"
Une crème de marron infusée au rhum brun, chantilly vanille, écorces d'oranges confites, meringue à la fleur d'oranger.
"Le yaourt"
Une brunoise de mangue et ananas marinée au citron vert, céréales au chocolat blanc, yaourt allégé à la vanille, sorbet au fruit de la passion.
A ce stade, on a partagé à nouveau en deux. Tout était très bon mais on n'aurait pas pu raisonnablement goûter au dernier dessert, tellement on avait bien mangé.
Au final, lors de l'addition j'ai trouvé que 29,90€ pour une entrée, un plat et un dessert de cette qualité c'est vraiment pas cher. Il nous est arrivé plus d'une fois, de payer bien plus pour de l'assemblage industriel ou du surgelé réchauffé que l'on sent direct à la première bouchée et de regretter d'être sorti pour manger quelque chose de moins bon qu'à la maison!
Ici, on sent la fraîcheur et le choix des ingrédients, la maîtrise et la créativité du chef, on apprécie chaque cuillère avec grand plaisir en prenant notre temps pour la déguster.
Pour moi Macaille n'a rien à voir avec la cuisine bistrot, c'est effectivement bien plus et je comprend mieux cette curiosité gustative lorsque la carte change.
Mais du coup, je me demande si au long terme je ne dois pas m'inquiéter car je ne suis pas un chef, juste quelqu'un qui aime cuisiner et manger. Alors quand je vois mon mari apprécier les moules alors qu'il n'a jamais voulu y goûter et me demander si la prochaine fois que je lui fais du poisson je peux lui faire une "émulsion de beurre blanc" (oui, bien sûr!) ce n'est pas très rassurant...
En repartant, on nous donne la carte avec le nom et l'adresse des autres restaurants de Norbert Tarayre : Bistro Là-haut (à Suresnes) puis Saperlipopette et L'Escargot 1903 (à Puteaux). A garder précieusement dans le coin de mon bureau pour la prochaine fois où on pourra sortir seuls tous les deux. Une seule certitude après être passés chez Macaille, il y a peu de chance que l'on soit déçus de ces prochaines découvertes.
4 Commentaires
nous irons en Mars pour notre plus grand plaisir
Xavier