La semaine dernière, j'ai eu la chance de pouvoir découvrir "La Rôtisserie d'Argent", un café restaurant situé dans le 5ème arrondissement de Paris. A travers cet article, je vais non seulement vous faire découvrir ce lieu, l'ambiance mais aussi vous montrer les divers plats qui nous ont été servis. Après, je ne peux que vous inviter à le découvrir par vous-même pour vous faire votre propre opinion.
En allant vers ce restaurant, on ne peux pas s'empêcher de regarder la seine en crue et d'immortaliser au passage quelques moments touristiques.
Cette nuit là, les bateaux étaient coincés par les ponts, en se penchant on pouvait même voir un vélo attaché à un poteau flotter!
Au loin, pour nous faire avancer, la Tour Eiffel envoie ses traits de lumière.
On s'arrête aussi un instant devant la beauté de la Cathédrale...
Sans s'en rendre compte, on arrive à destination :
On fait alors les curieux en regardant ce qui se passe à travers les vitres.
Le menu s'y affiche déjà d'ailleurs : "Poireaux tièdes" "Quenelles de brochet"...
"Pigeon rôti à la sarriette"...
"Tarte aux fruits de saison"...
On voit que les serveurs sont heureux d'y travailler, que l'ambiance est bonne lorsqu'on l'observe à l'insu de tous. On adore aussi leurs costumes très traditionnels, avec leurs bérets et les bretelles, sans même y être rentré, on se surprend déjà à sourire, contaminé par la bonne humeur qui semble y régner. Mais une fois repérés (et oui les vitres sont transparentes des deux côtés!), le sérieux reprend le dessus... L'occasion de découvrir le nœud de papillon assorti au béret.
Nous aussi on fait alors semblant qu'on ne les a pas vus et on prend la devanture en photo.
Jusqu'à ce qu'on découvre à travers la vitre une chanteuse et un musicien dont bizarrement de dehors on n'entend rien.
Il est temps de rentrer, d'autant plus qu'il fait froid dehors !
Et tandis que l'on nous débarrasse de notre manteau, en nous offrant un bon verre de vin blanc ou rouge au choix, les mignardises se mettent à défiler dans les mains des serveurs au fur et à mesure que les chefs les préparent devant nous.
Ici, il y a des carreaux partout, c'est un peu le paradis pour tous ceux qui les adorent.
Les tonneaux nous servent aussi de table pour l'occasion, de grands bancs rouges délimitent les mûrs nous permettant de s'asseoir, et pour nous mettre dans l'ambiance parisienne on entend des classiques de la chanson française en live comme "Pari d'amour".
Cynthia Queenton et ses musiciens |
Dés l'entrée on voit les chefs cuisiner devant nous, diverses viandes tournent pour rôtir et dés que les plateaux sont prêts, les serveurs viennent aussitôt nous les faire goûter en présentant ce qu'ils contiennent.
Sur le côté on voit un bar où l'on entend les vins se déboucher, il se reflète dans un grand miroir décoré par de grandes bouteilles d'exception.
Au fond, c'est les toilettes, elles sont mixtes mais pas de panique, les nombreux tableaux qui ornent à cet endroit le mûr vous donneront envie de patienter plus longtemps pour pouvoir mieux les regarder! C'est les souvenirs de passage de gens connus qui ont laissé leur empreinte ici pour l'éternité.
Maintenant que je vous ai fait faire le tour des lieux, place aux diverses bouchées et mignardises que l'on a pu y découvrir tout au long de la soirée.
saumon |
choux au fromage |
foie gras et pâté du chef |
saumon |
pastilla |
crevette mangue, clémentine ou pamplemousse |
escargots |
chiffonnade |
huîtres |
Elles deviennent alors des brochettes ou des hamburgers...
Et on enchaîne encore avec :
soupe |
frites |
morue au chorizo |
Puis place à la gourmandise car à ce stade plus personne n'a faim, surtout si on a essayé de goûter à tout...
tartelettes au citron |
biscuits nature, pistache ou chocolat |
choux à la crème |
entremets passion ou chocolat |
Au final, on n'arrivait plus à repartir de "La Rôtisserie d'Argent", les heures défilaient sans que l'on ne s'en rende compte, jusqu'à ce que l'on ai réellement l'obligation de partir (il y en a qui travaillent le lendemain!). De notre entrée jusqu'au moment où on nous enfila notre manteau, il n'y eut pas un instant sans émerveillement, et en ressortant seul une impression subsistait, celle que ce n'était pas encore fini et qu'en passant la porte on raterait peut être encore quelque chose... C'est dans ces rares moments que l'on regrette de ne pas être parisiens et malgré la crue de la Seine, on s'imaginerait bien à cet instant là pour prolonger l'ambiance, rentrer chez nous au fond de la rue, au détour d'une ruelle, sans avoir besoin de faire des heures de transports pour le calme de la banlieue.
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